Les lignes qui suivent ne sortent pas d’études sociologiques ou marketing, mais de l’observation de ce qui fonctionne ou pas dans les clubs sportifs français. Il y a aussi à prendre chez nos voisins, mais c’est une autre histoire, et peut-être un jour, un autre article.
Entretenir une bonne ambiance club
L’ambiance est le ciment d’un groupe de bénévoles. On connait parfois un club pour ses résultats sportifs, mais toujours pour l’ambiance qu’il en émane. Lorsque le groupe vit bien ensemble, cela se ressent et c’est bien souvent le premier argument qui attire les nouveaux adhérents vers le bénévolat : ils ont envie de faire partie de ce groupe. Détectez et désamorcez les conflits naissants. Cela ne se fait pas derrière un écran.
L’attitude qui fait la différence
Assurez-vous que l’ambiance reste sereine et détendue. Cela passe par un ensemble de conseils de l’ordre de l’attitude.
Aller vers l’autre
Que vous soyez président(e) ou responsable d’action, faites le tour régulièrement de vos bénévoles, demandez-leur si tout va bien, de quoi ont-ils besoin, comment vont-ils ? C’est une marque d’attention que vous leur portez. Un bénévole a besoin de savoir et de sentir que ce qu’il fait est utile. N’attendez pas que les gens viennent vous voir, en général, c’est que quelque chose ne va pas.
Mettre en confiance
Lorsqu’un bénévole commence une tâche, à vous de le mettre en confiance. C’est-à-dire d’enlever le maximum de pression lié au résultat. Alors évitez les challenges trop ambitieux, ou les délais impossibles à tenir. Organisez le travail en tâches courtes, fractionnez les objectifs.
Éviter l’engueulade à l’ancienne
Il fut un temps où lorsque l’on ratait un exercice ou une mission, on se faisait « vertement réprimander ». Culpabiliser une personne n’a jamais amélioré le résultat. Par contre comprendre avec lui, où cela à dérapé, et comment réussir la prochaine fois est beaucoup plus constructif.
Mettre de la convivialité dans les réunions
J’ai connu des réunions de clubs dans des locaux non chauffés, des débats techniques longs et pénibles sans une tasse de café, et l’on ne se plaignait pas par ce que l’on n’avait connu que cela. J’ai aussi connu des clubs où la réunion ressemblait plus à un pique-nique pour un observateur extérieur. Un bénévole nourri est un bénévole motivé !
Essayez, quand il fait beau, d’organiser vos réunions en plein air. Cela vous oblige à faire plus court et vous respirerez mieux.
Une organisation bien décrite
Les bénévoles ont besoin de comprendre quelle est leur place dans l’organisation, ce qu’ils ont à faire, ce que l’on attend d’eux, etc. Le danger pour beaucoup de clubs est de compter sur des personnes qui ont une longue expérience du club… et qui ont tout dans la tête. Pour les bénévoles arrivants, il est parfois difficile de comprendre les subtilités d’un projet.
Organisez une réunion de lancement, ne soyez pas avare de schémas. Si nécessaire, faites des fiches action. La transmission du savoir-faire n’en sera que facilitée.
Une bonne organisation apporte aussi un rayonnement à l’action et au club, elle contribue à attirer d’autres bénévoles.
Thierry Nauleau
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