L’enquête baromètre du bénévolat 2022, selon France Bénévolat, montre une accélération de quelques tendances depuis la crise du COVID-19 : l’engagement bénévoles est de plus en plus ponctuel. Le manque de temps reste le motif le plus souvent invoqué pour arrêter ou ne pas s’engager dans le bénévolat.

Tout ce qu’il faut pour ancrer dans les esprits qu’il existe une crise persistante du bénévolat.

Des associations qui s’en sortent très bien

Pourtant, à bien chercher, on trouve toujours des associations qui semblent ne jamais manquer de bénévoles. Comment font leurs dirigeants ?

Pour attirer les bénévoles, l’ambiance qui y règne est très importante. Une bonne ambiance se ressent de l’extérieur. « On a envie d’en être ! » nous disent les bénévoles du football club de Changé.

L’attitude des bénévoles en place compte énormément. Si vous attendez que les gens se déclarent spontanément, il ne se passe rien. Dans ces clubs, les bénévoles et dirigeants vont au-devant des parents et des nouveaux venus. La convivialité et l’intégration sont les ingrédients incontournables d’un bénévolat dynamique.

Une organisation qui tient la route met le nouveau bénévole en confiance. Il se sent encadré, c’est à dire qu’il sait ce qu’il a à faire et sait auprès de qui s’adresser au moindre problème.

Quelques pistes peu utilisées

La co-présidence permet de partager le travail autant que les responsabilités. C’est une solution qui doit être murie. Comme le décrit Bernard Colle dans cet article, « On partage tout, on en discute entre nous avant de proposer au bureau et conseil d’administration. On a deux certitudes au lieu d’une. »

Et cela vaut aussi pour les postes de trésoriers ou de secrétaire.

Le télé-bénévolat est apparu avec la crise du COVD-19. Il permet d’effectuer certaines tâches à distance. Cela répond à une des attentes des bénévoles, pouvoir y consacrer moins de temps. Ne serait-ce que le gain de temps relatif aux déplacements pour le club.

Nouvelles générations = nouveaux modes de management

Nous sommes restés sur un mode ancestral de gestion des associations et des bénévoles. Les jeunes de la génération 2020, qui n’ont pas connu le monde sans internet, ont une autre approche plus intuitive, dans laquelle la traditionnelle réunion tient bien moins de place.

Les échanges verbaux sont réservés à la convivialité. Le formalisme et la lourdeur administrative leur semble bien inutiles pour parvenir à leurs buts.

On ne cherche pas à communiquer avec tout le monde, mais seulement par et pour une communauté.

On se comprend entre personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt. La communication est plus rapide, la réalisation également. En dépit d’un engagement de plus courte durée.

Donner envie !

Cette maxime est la clef passe-partout, quelques soient les générations et les buts de l’association. Si vous parvenez à donner envie de vous rejoindre, alors vous êtes sur la bonne voie et vous aurez moins d’efforts à fournir pour atteindre vos objectifs.

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