La plupart des clubs amateurs, et plus largement les structures pour qui la communication n’est pas le métier, ont une communication Internet et réseaux sociaux plutôt factuelle. Les informations qu’ils relatent montrent des moments de la vie de la structure. Que ce soit sous forme d’images ou de texte, le message délivré est des plus succincts. Il peut se résumer à deux publications : « Voilà où nous étions », « voilà ce que nous avons fait ».
Les annonces sont assez peu nombreuses et présentent, elles aussi, une structure très factuelle. Le club annonce une date, un événement, une manifestation en indiquant les dates, lieux et objets, mais il y manque les éléments qui peuvent inciter les visiteurs à se rendre à ce rendez-vous.
La facilité d’utilisation des réseaux sociaux, utilisables depuis un smartphone, accentue le phénomène. Mais à force de vouloir se faciliter le travail, la communication perd de son sens et elle perd son efficacité.
Dans cette forme de communication, le destinataire du message est passif.
La communication d’engagement
La communication d’engagement est celle qui va inciter les individus à agir, à produire une action. Par exemple, lire des résultats sportifs est une information attendue. Mais lier ces résultats à la qualité des entraînements et à ce qui a rendu la performance possible, apporte du sens au message. C’est la première étape vers un engagement à venir s’entraîner plus régulièrement.
Autre exemple, valoriser le travail des bénévoles est important pour les fidéliser. Mais associer ce travail à une ambiance ou à une cause, peut inciter d’autres adhérents ou parents de jeunes à s’investir pour l’association.
Les bénéfices de la communication d’engagement sont visibles dans de nombreux domaines de la vie d’une association : bénévolat, adhésions, motivation, ventes de produits et de services, recherche de financements.
Le sens apporté par la communication d’engagement, permet également de préparer et d’accepter les changements à venir.
C’est un travail de fond, qui requiert des compétences et de la disponibilité. Mais c’est un travail dont l’impact est bien réel, quantifiable, et qui permet de contrer le comportement trop souvent qualifié de « consommateur » des adhérents d’associations sportives.
Thierry Nauleau
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