Comment répondre au besoin de personnalisation

19 Oct 2017 | Développement | 1 comment

Du point de vue du pratiquant adulte, l’offre sportive telle qu’elle est proposée dans la majorité des clubs n’est pas pleinement satisfaisante. Il existe une demande croissante de personnalisation. Les applications mobiles et les tutoriels vidéo ne répondent que partiellement à cette demande, mais la disponibilité qu’ils offrent explique leur succès.

Comment un club peut-il personnaliser son offre de pratique ?

La finalité de la pratique, le temps et les modalités de l’apprentissage ou du perfectionnement sont les trois principaux facteurs de personnalisation sur lesquels nous pouvons agir. Mais avant cela, tentons de comprendre comment on en est arrivé là ?

La notion de ce qu’est le sport varie d’un individu à l’autre

Pour un compétiteur comme pour un dirigeant de club, la notion de sport ne se comprend que par les mots préparations, entrainement, compétition et fédération. Pour un pratiquant qui est sorti du parcours compétitif au sein de sa discipline, il fait du sport dès lors qu’il chausse ses baskets et qu’il court ou joue avec ses amis. Une personne qui n’a jamais intégré une structure sportive considère qu’elle fait du sport dès lors qu’elle entreprend une activité physique. Avec toutes les réserves nécessaires car par exemple un randonneur ne considère pas qu’il pratique un sport, mais une activité physique. Le skieur occasionnel, qui ne s’y adonne que pendant son séjour de vacance, fait du sport, car la dépense d’énergie est telle qu’il considère avoir fait du sport. Même si la séquence du bar ou du restaurant s’avère plus longue que la séquence de descente.

La notion de sport varie d’un individu à l’autre et peu tout aussi bien signifier la performance, la recherche d’une bonne forme physique, la découverte de nouveaux sites, le prétexte à se retrouver entre copains, ou la recherche du plaisir à pratiquer l’activité.

Une offre de sport loisir inadaptée

L’offre loisir actuelle n’est le plus souvent qu’une pratique classique relativement libre, avec un encadrement allégé. Là est l’erreur car quel que soit l’âge des pratiquants et les raisons pour lesquelles ils choisissent un sport, ils ont en commun le souci du bon geste technique. Celui qui va faciliter l’effort, celui qui permet de progresser, celui qui fait que l’on est content de sa séance. Être pratiquant loisir ne veut pas dire que l’on souhaite pratiquer de façon dégradée.

Bref, d’une part le club n’apporte pas toujours la réponse à une attente spécifique, et d’autre part l’encadrement n’est pas à la hauteur des attentes de cette catégorie de pratiquants.

Les structures, associations ou clubs de fitness, qui ne sont pas dans un système de sport fédéral ou compétitif, ont une approche davantage accordée avec les besoins de leurs pratiquants. Par exemple, il n’est pas rare d’y trouver des cours spécifiques pour la Gym du dos (le « mal du siècle »).

Un manque d’information

Trop focalisés sur une offre de pratique formatée par leur fédération, les clubs passent à côté d’opportunités de développement. Il existe pourtant quelques belles réussites, comme la création de la marche nordique par le club d’athlétisme de Reims (écoutez le podcast de Gilbert Marcy, ex-président de l’EFSRA). Le concept du coach-athlé santé a été imaginé après avoir questionné les gens qui couraient le long du canal, à côté du stade.

L’écoute, la prise d’informations, vous permet de concevoir le service sportif qui répond en tous points aux attentes des personnes que vous voulez recruter ou fidéliser. C’est aussi cela le marketing sportif.

A suivre.

L’Urban Training mixe le coaching, la musique, l’environnement et la convivialité.

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