Par quoi devons-nous commencer ? Une organisation est un travail d’équipe, sans un travail collectif et une bonne animation du groupe, rien n’est possible.
Une fois l’idée cernée, il faut donc constituer l’ossature de votre organisation avant d’aller voir vos partenaires potentiels.
L’intérêt est triple :
- Vous allez ainsi tester sur un premier public votre idée. Prenez bonne notes des remarques qui vous sont faites. Si vous ne parvenez pas à réunir le minimum de bénévoles ou de collaborateur, alors il vous faut revoir votre copie.
- En présentant votre projet avec un organigramme, vous donnez de la crédibilité à votre projet. Les financeurs ont besoin de savoir où les mettent les pieds. La confiance est déterminante.
- Enfin, que vous soyez bénévoles ou prestataire, le travail en équipe est toujours source de motivation et d’émulation.
A ce stade de la préparation, trois aspects sont déterminants : les finances, la communication et la réalisation. Le cœur de votre organisation doit inclure ces trois facettes. Mais dans quel ordre ?
Sans hésiter la communication est ce qui est le plus important après l’organisation centrale. La communication vous permet de faire connaitre votre projet. Si le public adhérent, c’est bon signe, continuez. Dans le cas contraire, faites une petite étude pour connaître les raisons de ce désintérêt.
Plus votre projet sera connu au moment où vous solliciterez les premiers partenaires, plus il sera facile de les convaincre. Nous parlons ici de la communication à destination des bénéficiaires de la manifestation. Une fois la notoriété de l’événement installée, vous pourrez solliciter les partenaires médias et seulement ensuite les partenaires du financement. Il sera plus facile de convaincre un subventionneur avec des abonnés, des pré-ventes et une garantie d’exposition médiatique, que sur la base d’une idée, fut-elle la meilleure du moment.
Vous devrez choisir vos médias en fonction de la population à qui se destine votre manifestation. Aujourd’hui les réseaux sociaux sont partout. Et pratiquement toutes les générations utilisent Facebook. C’est moins vrai des autres applications. Un site Internet et une page Facebook sont donc les actions minimales à mettre en œuvre dès que vous savez que l’idée est la bonne.
C’est ce que nous avons fait avec les Big Days. La page Facebook a permis de démontrer l’intérêt de la population vélivole pour la problématique des caméras d’action. L’augmentation rapide des abonnés est venue en complément d’une idée qui répondait à un besoin pour appuyer nos premières demandes aux partenaires.
Nous verrons dans quinze jours pourquoi et comment communiquer pour une manifestation innovante.
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