Mise à jour du 24 octobre 2022
1 – Avant toute chose, il convient de savoir où vous en êtes : Aviez-vous fait un budget prévisionnel ? Si oui, faites un suivi de prévisionnel. Listez toutes les dépenses et recettes qui sont prévues dans les 2 mois qui viennent. Vérifiez qu’il ne reste pas d’impayés.
Si non, il est temps de faire une projection à chaque fin de mois si vous pressentez un problème de trésorerie, à chaque fin de semaine si vous êtes déjà dans le rouge. C’est ce qu’on appelle un suivi de trésorerie. Le but est d’anticiper un passage en solde débiteur.
Avec un simple tableur, listez en lignes les recettes et les dépenses (de préférence regroupées par nature). En colonnes les fin de mois ou de semaines selon vos besoins. Vous pouvez télécharger ici un exemple que je fourni à mes clients.
2 – Le paiement de certaines charges (charges sociales pour les employeurs et impôts) peut être reporté.
Les associations savent en général où et comment faire des économies. Ne pas payer vos fournisseurs n’est pas une bonne stratégie. Je vous donne une technique supplémentaire que nous avons mis en place pendant la crise du COVID-19.
Il y a toujours moyen de limiter les dépenses. Faites deux listes :
L’une avec les fournisseurs qui sont incontournables au maintient ou à la reprise de l’activité. Et ceux qui sont en difficulté. Eux doivent être réglés.
L’autre avec les fournisseurs de services ou de marchandises qui peuvent suspendre leurs contrats. Suspendez ce que vous pouvez.
3 – Contactez votre banquier pour lui exposer la situation. Il apprécie l’anticipation. Donc prévenez-le avant de passer dans le rouge. Outre les dispositifs exceptionnels, avez-vous pensé à demander une autorisation de découvert ?
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